Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), a fait part de son enthousiasme au regard de l’avancement du plan canadien de gestion du combustible nucléaire irradié lors de la conférence annuelle de l’Association nucléaire canadienne (ANC) à Ottawa. Cette année, la conférence avait pour thème le leadership mondial assumé par le Canada en matière de technologie et d’innovation nucléaires. Au cours d’une table ronde, Mme Swami a évoqué le rôle que peut jouer l’industrie nucléaire — notamment avec ses plans de gestion à long terme des déchets — dans la réduction de l’impact des changements climatiques. Les technologies nucléaires peuvent aider à atténuer les changements climatiques, à assurer la transition vers des économies à faibles émissions de carbone et à répondre à la demande énergétique croissante.
« Nous voyons que de réels progrès sont en train de se faire, chez nous et ailleurs dans le monde, notamment par le fait que de plus en plus de pays ont approuvé et commencent à construire des dépôts géologiques en profondeur pour stocker en toute sûreté leur combustible nucléaire irradié, a indiqué Mme Swami. Il est clair que cette solution n’est plus seulement un concept abstrait, mais bien une réalité. »
« À la SGDN, nous travaillons pour faire en sorte que la gestion des déchets nucléaires demeure un point fort du Canada, a-t-elle ajouté. Nous avons beaucoup avancé en 2022 et nous entendons poursuivre sur cet élan cette année. »
La conférence de l’ANC a mis en lumière la renaissance de l’industrie nucléaire qui s’est amorcée récemment dans le monde. Au Canada, un secteur actif de recherche explore actuellement de nouvelles technologies, telles que les petits réacteurs modulaires (PRM), le retraitement du combustible et d’autres types de réacteurs avancés. Le plan canadien prévoit le confinement et l’isolement sûrs du combustible nucléaire irradié déjà produit au pays et de celui qui le sera à l’avenir, notamment par les PRM et d’autres nouvelles technologies. Quelle que soit la provenance du combustible nucléaire irradié, la sûreté sera toujours notre priorité absolue. Les collectivités hôtes du dépôt géologique en profondeur proposé participeront aux décisions de planification de la gestion du combustible nucléaire irradié issu des PRM. Par exemple, dans le cadre des discussions sur les accords de partenariat, la SGDN travaillera avec les collectivités hôtes potentielles afin d’élaborer un processus de gestion des changements qui pourraient survenir relativement aux types de déchets à stocker ou à leur volume. Comme l’a souligné Mme Swami lors de son intervention, le Canada a réalisé d’importants progrès au cours des deux dernières décennies et la SGDN collabore activement avec les collectivités potentielles en vue de sélectionner un site pour le dépôt géologique en profondeur canadien en 2024.
La SGDN est reconnue dans le monde comme un chef de file en matière de gestion du combustible nucléaire irradié. Le plan canadien aura des retombées positives et durables qui contribueront au bien-être à long terme de la région hôte et garantiront la sûreté pour les générations à venir.