La SGDN travaille avec un groupe de chercheurs hautement qualifiés de divers domaines, dont les travaux contribuent au plan canadien. Chaque année, nous organisons une visite de notre installation de mise à l’épreuve d’Oakville pour réunir nos partenaires de recherche afin de partager leurs progrès et de favoriser la collaboration. Ils ont aussi l’occasion de voir de près certaines innovations à l’oeuvre et de constater comment le plan canadien avance. Cette réunion porte sur les barrières ouvragées et complémente notre symposium annuel qui porte sur nos recherches dans les géosciences.
« Les chercheurs se concentrent chacun sur un aspect précis du projet. Cette journée vise à susciter des conversations et à favoriser la collaboration entre nos chercheurs, ainsi qu’à leur donner une vue d’ensemble du projet », souligne Jeff Binns, chercheur spécialiste de la corrosion à la SGDN et organisateur des visites.
Cette année, 60 chercheurs de sept universités canadiennes se sont rassemblés à notre installation de mise à l’épreuve par une journée vivifiante du mois de février.
En matinée, des membres du personnel technique de la SGDN ont fourni des mises à jour sur notre conteneur de combustible irradié, la fabrication de la bentonite, les prochains essais de mise en place réalisés à partir d’une maquette, notre programme technique de transport et notre programme de recherche-développement.
« Il y a deux ans, j’ai pu voir comment mes travaux s’inscrivaient dans le projet et comprendre leur importance [pour le plan canadien]. Revenir une deuxième fois m’a permis de constater comment le projet évolue », a noté Lindsay Grandy, doctorante en chimie physique à l’Université Western. Mme Grandy étudie l’influence que peuvent avoir les rayonnements sur la chimie et le comportement du cuivre à l’intérieur d’un dépôt géologique en profondeur.
Pour la première fois cette année, la visite comprenait une mise à jour fournie par l’équipe responsable des relations avec les Autochtones à la SGDN. Jessica Perritt, chef de la section du savoir autochtone et de la réconciliation à la SGDN, a parlé du cheminement de la SGDN vers la réconciliation, de la façon dont l’organisation intègre le savoir autochtone dans nos travaux et de l’importance de bâtir des relations qui favorisent la réussite des projets.
« J’aime que la SGDN prenne autant au sérieux le point de vue des Autochtones et qu’elle le communique à ceux d’entre nous [qui ne font pas partie de la SGDN] qui ne sont pas directement concernés par la question. Alors que j’écoutais une partie de la formation fournie, j’ai pensé qu’il serait formidable de pouvoir profiter de certaines de ces occasions », a commenté Greg Slater, chercheur spécialisé en géochimie organique et la géologie des isotopes de l’Université McMaster.
En après-midi, M. Slater, qui mène une recherche microbiologique dans un environnement lié à un dépôt géologique en profondeur, a fourni au groupe une mise à jour sur ses travaux. D’autres professeurs et plusieurs étudiants postdoctoraux des universités de Guelph, McMaster, de Toronto, de Waterloo, d’Ontario Tech, York et Western se sont également adressés au groupe.
À la suite de leurs exposés, les étudiants ont présenté des affiches sur leurs recherches, qui ont suscité d’autres conversations. Mme Grandy a livré ses réflexions sur les recherches qu’elle mène en soutien au plan canadien. « Je voulais faire des recherches qui auraient une importance concrète pour le monde et il n’y a rien de plus important ou concret que ceci... Nous devons nous occuper des déchets nucléaires et je suis très fière de contribuer à ce qu’ils soient gérés de manière sûre », a-t-elle dit.