Bob Watts, vice-président responsable des relations avec les Autochtones à la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), vient de participer à la Conférence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, où il a été membre de la délégation canadienne.
TD’une durée d’une semaine, la 61e Conférence générale de l’AIEA a porté sur le travail effectué dans plusieurs pays en ce qui concerne les sciences et la technologie, la sûreté, la sécurité, les garanties et la coopération technique dans le domaine nucléaire.
À l’occasion de la discussion en groupe animée par le Canada à laquelle M. Watts a participé, il a souligné l’importance essentielle de l’acceptation sociale à la réussite de la mise en œuvre du plan de gestion du combustible nucléaire irradié. « Le projet canadien de la Gestion adaptative progressive (GAP) ne sera mis en œuvre qu’en partenariat avec la collectivité intéressée, les collectivités des Premières nations et des Métis de la région et les collectivités voisines », a dit-il.”
Il ajoute que les facteurs principaux qui permettront à la SGDN de parvenir à ces résultats sont l’intégration du savoir autochtone, l’engagement étendu à long terme, le respect des Autochtones et des traités conclus avec eux, la recherche du bien-être de la collectivité, l’établissement de relations et le travail vers la réconciliation.
Après cette conférence, M. Watts a fait part des recherches entreprises par l’Université d’Ottawa expliquant pourquoi il est difficile de réussir à une acceptabilité sociale. « Les environnements sont complexes et les conditions sont changeantes », déclare-t-il.
« Les environnements complexes sont ceux qui sont fondés sur les relations et, de ce fait, sur l’interconnectivité des gens aujourd’hui et dans le passé. »
« En comprenant les relations, les problèmes liés à l’héritage et les spécificités locales, la SGDN ouvre la voie en ce qui a trait à l’intégration de la vision du monde autochtone. »