La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) poursuit nos travaux d’investigation de sites dans la région d’Ignace afin de recueillir des données et des renseignements ainsi que d’acquérir des connaissances géoscientifiques, alors que nous continuons nos efforts afin de faire avancer le plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié.
Le 16 septembre 2019, la SGDN a terminé le forage d’un deuxième trou de sonde dans le Revell Batholith, une zone située entre Ignace et la Nation ojibwée de Wabigoon Lake. La SGDN procède actuellement à des essais sur place dans le trou de sonde, ainsi qu’à des essais en laboratoire d’échantillons de carottes et d’eau. Le forage d’un troisième trou de sonde a également commencé à environ 2,5 kilomètres des premier et deuxième sites de forage dans la région.
« Il s’agit d’une période emballante. Nous avons franchi une étape importante quand nous avons terminé le forage de notre deuxième trou de sonde. Nous continuons de tester et d’analyser les carottes et l’eau afin de mieux comprendre la géosphère. Il faudra environ huit semaines pour effectuer des essais dans le trou de sonde sur place », a déclaré Sarah Hirschorn, directrice des géosciences à la SGDN.
Une fois les essais sur place terminés, les échantillons de carottes et d’eau prélevés pendant le forage sont analysés dans des laboratoires canadiens et internationaux pendant plusieurs mois afin de recueillir de l’information sur divers paramètres, comme la géochimie, la géomécanique et la pétrophysique, qui nous permettent de mieux comprendre la géosphère.
La préparation sur place des trous de sonde quatre à six a débuté en octobre dans la même région.
La SGDN collabore avec les collectivités et les dirigeants locaux, y compris les collectivités des Premières Nations et métisses de la région.
« La SGDN est déterminée à protéger les gens, l’eau et l’environnement dans le cadre de nos activités sur le terrain. Par exemple, en plus de suivre les plans et les procédures en matière de santé, de sécurité et d’environnement, des surveillants culturels d’une collectivité locale sont sur place pendant diverses phases de travail sur le terrain. Il s’agit d’un processus d’apprentissage et de partage mutuel », a affirmé Geoff Crann, responsable des services des sites à la SGDN.
La région est l’une des cinq régions prenant part au processus de sélection d’un site de la SGDN, qui comprend des études techniques et géoscientifiques (comme le forage de trous de sonde), ainsi que des travaux pour offrir du soutien dans le cadre des efforts de la SGDN pour identifier un site unique privilégié dans une région avec des hôtes informés et consentants d’ici 2024. Le projet ira de l’avant seulement avec les collectivités intéressées, les collectivités des Premières Nations et métisses, et les municipalités environnantes, travaillant ensemble à sa mise en oeuvre.