Le plan canadien

Des résidents de plusieurs collectivités visitent le dépôt géologique en profondeur finlandais

Photos de la visite du dépôt géologique en profondeur et du Centre d'apprentissage de Finlande.

January 16, 2024

Toronto, ON

Photos de la visite du dépôt géologique en profondeur et du Centre d'apprentissage de Finlande.

À l’approche de la sélection du site qui aura lieu plus tard cette année, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) poursuit ses efforts de concertation et cherche de nouveaux moyens de partager ses connaissances avec les collectivités locales des régions hôtes potentielles du dépôt géologique en profondeur canadien. 

Au cours des derniers mois, des délégations de résidents de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake, d’Ignace, de South Bruce, de la Nation ojibwée de Saugeen, de Dryden et d’autres collectivités ont eu l’occasion de se rendre en Finlande avec la SGDN. Ils ont fait le voyage pour observer de près le premier dépôt géologique en profondeur de combustible nucléaire irradié au monde et se faire une idée plus précise de ce qu’impliquerait l’accueil d’une installation semblable. 

La plupart des personnes qui ont participé à la visite se renseignaient déjà sur le projet de la SGDN depuis des années et plusieurs nous ont dit à leur retour de Finlande que l’envergure et la sûreté du dépôt géologique en profondeur finlandais leur inspiraient confiance. 

« Imaginer qu’un projet de cette ampleur pourrait venir dans le nord de l’Ontario et profiter à notre collectivité et à beaucoup d’autres comme c’est le cas actuellement pour Eurajoki, Rauma et tant d’autres villes [en Finlande] est très enthousiasmant », a souligné Cindy Stark, une résidente d’Ignace qui a visité le site. « Le fait qu’Ignace fasse partie d’une solution de gestion durable envisagée pour les déchets nucléaires canadiens devrait tous nous remplir de fierté et d’humilité. » 

Posiva est l’homologue finlandais de la SGDN et c’est elle qui a accueilli les visiteurs canadiens. Son dépôt géologique en profondeur, appelé Onkalo, devrait être mis en service au cours de l’année qui vient. 

« Ma récente visite d’Onkalo a été très instructive », a déclaré Mike Niesen, conseiller municipal de South Bruce. « Bien qu’il y ait des différences dans l’ensemble entre les deux produits, par exemple en ce qui concerne les types de réacteurs et les procédés d’encapsulation respectifs, je pense que nous sommes en bonne voie de prendre bientôt, au terme d’un long processus démocratique, une décision éclairée qui sera importante pour des générations à venir. » 

Les projets de dépôts géologiques de combustible nucléaire irradié du Canada et de la Finlande reposent tous deux sur plusieurs décennies de recherche et de collaboration internationale. Les approches sont similaires et utilisent le même concept à barrières multiples, où le combustible nucléaire irradié est placé dans des tubes en acier ou en fonte recouverts de cuivre, puis entreposé dans des tunnels aménagés à une profondeur de 400 à 700 mètres dans un socle rocheux solide. Sur les deux sites, le combustible irradié restera sous surveillance et pourra être récupéré pendant une longue période.

De nombreux participants à la visite sont des résidents de collectivités susceptibles d’accueillir le dépôt géologique en profondeur canadien de combustible nucléaire irradié, et cette visite constituait pour eux un autre moyen important d’en apprendre davantage sur les impacts possibles de ce type d’installation. Ils ont pu poser des questions et entendre directement des responsables locaux parler de l’impact de l’installation sur leur collectivité.

Par exemple, ils ont appris que le centre d’accueil des visiteurs de l’installation finlandaise d’Onkalo recevait 15 000 visiteurs annuellement. Il ne s’agit là qu’une des nombreuses retombées que le dépôt d’Onkalo apporte aux collectivités locales sur les plans des possibilités d’emploi et du développement économique. 

Une des premières manifestations concrètes du projet canadien de dépôt géologique de combustible irradié dans la région hôte sera le Centre d’expertise. Cette installation générera des centaines d’emplois de grande valeur et devrait attirer des visiteurs du monde entier.

La région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace, dans le nord-ouest de lOntario, et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce, dans le sud de lOntario, sont les deux régions qui participent toujours à notre processus de sélection dun site. La SGDN prévoit de choisir un site en 2024. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. 

 

À propos de la SGDN 

Fondée en 2002, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre des déchets radioactifs de moyenne et de haute activité canadiens, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir. 

La SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires.