Elliot Lake, Blind River, Manitouwadge et White River continueront à des études plus détaillées; six collectivités reconnues pour leur leadership
TORONTO, 22 janvier, 2015 – La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a complété la première phase d’évaluation préliminaire de six collectivités du Nord de l’Ontario qui avaient exprimé l’intention d’en apprendre davantage sur le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié.
D’après les travaux entrepris en collaboration avec chaque collectivité, la ville d’Elliot Lake, le village de Blind River et les cantons de Manitouwadge et de White River ont été jugés fortement susceptibles de pouvoir répondre aux exigences de sélection d’un site et aptes à passer aux études subséquentes. La ville de Spanish et le canton de The North Shore n’ont pas été sélectionnés pour des études plus détaillées.
« Alors que nous nous préparons à entreprendre des études plus détaillées et des activités d’engagement, nous devons concentrer nos efforts », a déclaré Kathryn Shaver, vice-présidente à l’engagement et à la sélection d’un site pour la GAP à la SGDN. « Dorénavant, les études se poursuivront dans les endroits les plus susceptibles de répondre aux rigoureuses exigences de sûreté et dont les particularités du projet correspond le plus à la vision à long terme de la collectivité. »
Les constats préliminaires ne confirment l’aptitude technique ou la sûreté d’aucun site et, à ce stade précoce du processus, aucune collectivité n’est tenue de confirmer sa volonté d’accueillir le projet. Ces constats n’ont aucune incidence sur les travaux qui se poursuivent dans sept autres collectivités de l’Ontario et de la Saskatchewan qui participent aussi au processus de sélection d’un site.
Reconnaissance du leadership des collectivités
À cette étape importante du processus, la SGDN souhaite reconnaître la contribution importante apportée par les six collectivités du Nord de l’Ontario en offrant à chacune une aide de 400 000 dollars, dès l’établissement d’un Fonds de réserve pour le bien-être de la collectivité.
« Chacune de ces collectivités a démontré un formidable leadership dans l’avancement de ce projet national majeur au nom de tous les Canadiens », a dit Mme Shaver. « Chaque collectivité qui est parvenue à cette étape du processus a aidé à faire en sorte que la discussion et l’apprentissage continue et que les questions importantes sur la sûreté sont posées. »
Administrés par les collectivités, ces fonds ont pour but de soutenir les efforts visant à promouvoir la viabilité et le bien-être de ces collectivités. Ils pourraient, par exemple, servir à soutenir des projets, des programmes ou des services qui profitent aux jeunes ou aux aînés, ou encore des initiatives destinées à renforcer la viabilité de la collectivité, l’efficience énergétique ou le développement économique. D’autres collectivités engagées dans le processus ont été reconnues de la sorte au terme de leur participation aux études de la Phase 1.
Contexte et prochaines étapes
Les Évaluations préliminaires constituent la troisième des neuf étapes d’un processus pluriannuel destiné à évaluer l’aptitude potentielle des collectivités à accueillir un dépôt géologique en profondeur pour le combustible nucléaire irradié canadien, et un Centre d’expertise associé. Au total, 21 collectivités ont exprimé leur intention d’explorer leur intérêt potentiel et leur aptitude à accueillir ce projet national en demandant la tenue d’Évaluations préliminaires. Les Évaluations préliminaires fournissent une base pour réduire progressivement les régions d’étude.
Les évaluations de la Phase 1 ont servi à déterminer de manière préliminaire si une région est susceptible de répondre aux rigoureuses exigences techniques ou de les surpasser et si le projet est susceptible de s’harmoniser avec les objectifs et la vision à long terme de la collectivité.
Pour les collectivités qui continuent de participer, la prochaine phase de travaux comprendra des activités intensives d’apprentissage et d’engagement. La portée des travaux s’élargira pour inclure les collectivités Premières nations et métisses de la région et les municipalités environnantes. Des travaux sur le terrain préliminaires seront également entrepris, dont des levés géologiques et, à une date ultérieure, des forages limités, afin d’évaluer la géologie et l’aptitude technique des sites d’après les exigences techniques de sûreté.
À mesure que chacune des études sera complétée, la SGDN continuera de concentrée de plus en plus ses efforts sur les secteurs les plus susceptibles de se prêter à l’établissement d’un dépôt. Ultimement, le projet n’ira de l’avant que sur un site pouvant confiner et isoler en toute sûreté le combustible nucléaire irradié et qu’avec la participation de la collectivité intéressée, des collectivités Premières nations et métisses de la région et des municipalités environnantes collaborant entre elles à sa mise en oeuvre.
Il faudra encore plusieurs années pour que soient réalisées les études nécessaires à la sélection d’un site sûr et d’une collectivité hôte informée et consentante. Les collectivités peuvent décider de mettre un terme à leur participation à tout moment du processus d’évaluation des sites, jusqu’à ce qu’une entente définitive soit signée, sous réserve du respect de toutes les exigences réglementaires et de l’obtention des approbations nécessaires. Ce projet n’ira de l’avant qu’avec la collaboration de la collectivité intéressée, des collectivités Premières nations et métisses potentiellement touchées et des collectivités environnantes à sa mise en oeuvre.
À propos de la SGDN
La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a pour mandat d’élaborer et de mettre en oeuvre, en collaboration avec les Canadiens, une approche de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié canadien qui soit socialement acceptable, techniquement sûre, écologiquement responsable et économiquement viable. La SGDN a été créée en 2002 par les producteurs canadiens d’électricité d’origine nucléaire. Ontario Power Generation Inc., Énergie nucléaire NB et Hydro-Québec, les membres fondateurs de la SGDN, ainsi qu’Énergie atomique du Canada limitée, financent les activités de la Société. La SGDN agit à titre d’organisme à but non lucratif et tire son mandat national de la Loi sur les déchets de combustible nucléaire, laquelle est entrée en vigueur en novembre 2002.
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Ci-joint la feuille des citations
Pour de plus d’informations :
Mike Krizanc, responsable des communications, SGDN
mkrizanc@nwmo.ca
647.259.3043
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Citations
Dan Marchisella, maire d’Elliot Lake
« C’est un long processus qui prendra plusieurs années à compléter », a dit Dan Marchisella, le maire d’Elliot Lake. « Ultimement, le processus nécessite une collectivité hôte informée et consentante et des partenariats avec ses voisins régionaux et autochtones. L’industrie nucléaire fait partie intégrante de notre passé et, peu importe où le dépôt sera éventuellement établi, j’estime que nous pouvons apporter une contribution importante à la façon dont le projet sera mis en oeuvre. »
Andy Major, maire de Manitouwadge
« J’ai hâte de travailler avec les résidents de la collectivité et la SGDN en vue d’en apprendre davantage au cours de la prochaine phase d’étude. Cela nous permettra d’évaluer plus avant notre aptitude à accueillir un dépôt géologique en profondeur ainsi que les avantages et les inconvénients que le projet pourrait avoir pour notre région », a dit Andy Major, le maire de Manitouwadge.
Angelo Bazzoni, maire de White River
« Il y a maintenant 11 collectivités engagées dans la prochaine phase des études de l’Évaluation préliminaire. Alors, il y a un bon bout de chemin à faire avant que toute décision soit prise ou que les résidents soient appelés à faire un choix éclairé », a dit Angelo Bazzoni, le maire de White River. « J’encourage la collectivité à participer et à en apprendre davantage, en collaboration avec la SGDN et nos voisins, sur les incidences que pourrait avoir le projet sur notre région s’il était mis en oeuvre ici.
Sue Jensen, mairesse de Blind River
« La décision implique que Blind River continuera d’explorer ce que le projet pourrait signifier pour notre collectivité et notre région », a dit la mairesse Sue Jensen. « Il faudra encore des années d’études et d’activités d’engagement de la collectivité avant qu’un site hôte potentiel soit identifié. Il est important que nos résidents continuent de poser des questions et de participer au processus qui permettra d’identifier une collectivité hôte informée et consentante pour le dépôt canadien de stockage à long terme sûr du combustible nucléaire irradié.
Randi Condie, maire de The North Shore
« Je suis fier de la contribution importante que notre collectivité a apportée à l’avancement de ce projet d’infrastructure d’envergure nationale », a dit Randie Condie, le maire de The North Shore. « Les bénévoles de notre Comité de liaison communautaire ont droit à des félicitations pour le temps et les efforts qu’ils ont consacrés pour nous aider à naviguer le processus d’apprentissage. Nous avons hâte de continuer d’apprendre et de continuer de contribuer au processus alors que nos voisins, Elliot Lake et Blind River, avancent à la prochaine phase d’étude.
Ted Clague, maire de Spanish
« Au cours des dernières années, plusieurs résidents ont fait part de leurs questions et de leurs préoccupations. Leur contribution ont eu une influence directe sur les nombreuses études exhaustives qui ont été réalisées et qui ont donné lieu à des rapports et à des connaissances dont Spanish bénéficiera pendant plusieurs années à venir », a dit le maire Ted Clague. « Je tiens à remercier les membres du Comité de liaison communautaire de Spanish qui ont donné bénévolement de leur temps au nom de la collectivité. Nous avons hâte de continuer d’apprendre dans un nouveau rôle, aux côtés de nos voisins qui avancent dans le processus. »