TORONTO, 3 mars, 2015 – La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) conclut ses travaux d’évaluation préliminaire dans deux collectivités qui avaient entrepris d’en apprendre davantage sur la Gestion adaptative progressive (GAP), le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié.
De nouvelles études géologiques en périphérie de Creighton, en Saskatchewan, et de Schreiber, en Ontario, ont révélé que les régions évaluées à proximité des deux collectivités présentent des complexités géologiques qui diminuent la probabilité de trouver un site propice à l’établissement d’un dépôt de combustible nucléaire irradié autour d’une ou l’autre région.
« Nous avons recueilli et interprété de nouvelles données tirées de levés géophysiques aéroportés de haute résolution et de travaux de cartographie géologique de terrain, ce qui nous ont permis de mieux comprendre la géologie de ces régions », a déclaré M. Mahrez Ben Belfadhel, directeur de l’évaluation géoscientifique des sites à la SGDN. « Ces études plus récentes montrent une probabilité limitée de trouver autour de Creighton et de Schreiber un site pour le dépôt pouvant répondre aux exigences de sûreté du projet. »
Les évaluations préliminaires constituent la troisième des neuf étapes d’un processus pluriannuel entrepris pour évaluer l’aptitude potentielle des collectivités à accueillir un dépôt géologique en profondeur et un centre d’expertise associé. Les études et les activités d’engagement associées à cette étape sont en cours sur le territoire ou à proximité de neuf collectivités ontariennes : Blind River, Central Huron, Elliot Lake, Hornepayne, Huron-Kinloss, Ignace, Manitouwadge, South Bruce et White River.
« La SGDN est reconnaissante d’avoir eu l’occasion de travailler et d’apprendre aux côtés de la population de Creighton et de Schreiber », a déclaré Mme Kathryn Shaver, vice-présidente de l’engagement et de la sélection d’un site pour la GAP. « Ces collectivités devraient être fières de tout ce qu’elles ont accompli en contribuant à avancer cet important projet national d’infrastructure. »
Il faudra encore plusieurs années d’études et d’évaluations techniques, scientifiques et sociales détaillées, et des activités d’engagement additionnelles avec les collectivités intéressées, les collectivités des Premières nations et métisses et leurs voisins avant qu’un site sûr préféré puisse être confirmé pour le projet.