Également reconnu pour le leadership qu’il a manifesté au regard de la mise en oeuvre du plan canadien de gestion du combustible nucléaire irradié
IGNACE, 21 novembre 2013 – La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a complété la première phase de son évaluation préliminaire en collaboration avec le canton d’Ignace et sept autres des 21 collectivités qui se sont engagées à en apprendre davantage sur le plan canadien visant à assurer une gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié. Ignace est une des quatre collectivités ayant été choisies pour des études plus poussées dans le cadre du processus de sélection d’un site pour un dépôt géologique en profondeur.
« Notre Comité de liaison communautaire sur le nucléaire et les membres de notre collectivité qui ont participé à ce processus méritent d’être félicités pour leur contribution », a déclaré le maire d’Ignace, M. Lee Kennard.
« Même s’il faudra encore plusieurs années avant qu’une décision définitive soit prise, nous sommes impatients de continuer de travailler et d’apprendre en collaboration avec la SGDN. Au cours des quelques années qui viennent, nos résidents pourront s’attendre à ce que les activités d’étude, d’engagement de la collectivité et de dialogue régional s’intensifient, alors qu’Ignace poursuivra son apprentissage sur cet important projet national d’infrastructure et sur ce que ce projet pourrait représenter pour notre région si nous devions en être l’hôte. »
Les collectivités de Creighton, en Saskatchewan, et de Hornepayne et de Schreiber, en Ontario, ont également été identifiées pour des études plus détaillées. Pinehouse et la Première nation d’English River, en Saskatchewan, et Ear Falls et Wawa, en Ontario, n’ont pas été retenues pour les études subséquentes.
« La SGDN est impatiente de collaborer étroitement avec les collectivités à la planification de la phase suivante des travaux, lesquels comprennent des études sur le terrain, l’examen détaillé des sites et des activités d’engagement élargies », a déclaré Kathryn Shaver, vice-présidente responsable de l’Engagement et de la Sélection d’un site pour la GAP à la SGDN. « Collaborant avec les collectivités intéressées, leurs voisins et les peuples autochtones, nous prendrons tout le temps nécessaire pour déterminer à quel point le projet peut répondre aux exigences rigoureuses de sûreté et promouvoir le bien-être à long terme de la région. »
Les évaluations préliminaires constituent la troisième des neuf étapes d’un processus pluriannuel amorcé pour évaluer l’aptitude potentielle de collectivités candidates à accueillir un dépôt géologique en profondeur pour le combustible nucléaire irradié canadien, de même que le centre d’expertise associé. Les évaluations de la Phase 1 servaient à déterminer de façon préliminaire si une collectivité est susceptible de pouvoir respecter ou surpasser les exigences rigoureuses de sûreté et les exigences géoscientifiques et si le projet est susceptible de cadrer avec les objectifs et la vision à long terme de la collectivité. Tout site éventuellement choisi devra se trouver au sein d’une collectivité informée et consentante, répondre à des critères scientifiques et techniques exigeants en matière de protection à très long terme de la population et de l’environnement, et répondre ou surpasser les exigences réglementaires.
Les constats faits jusqu’à maintenant ne permettent de confirmer l’aptitude d’aucun site et aucune collectivité n’a exprimé officiellement son consentement à accueillir le projet à ce stade précoce du processus. Ces constats n’ont aucune incidence sur les travaux qui sont en cours dans les 13 autres collectivités participant aux premières étapes du processus.
Reconnaissance du leadership des collectivités
À cette étape importante du processus, la SGDN souhaite reconnaître la contribution apportée par les huit collectivités à la mise en oeuvre du plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié. En reconnaissance de cette contribution importante au processus, la SGDN fournira une aide de 400 000 $ à chacune des collectivités dès son établissement d’un Fonds de réserve pour le bien-être de la collectivité.
« Par leur leadership, ces collectivités ont contribué à l’avancement de ce projet national d’envergure au nom de tous les Canadiens », a signalé Mme Shaver. « Chacune d’elles a aidé à élaborer et à diriger les dialogues qui ont permis que soient soulevées des questions importantes sur la sûreté et que l’apprentissage se poursuive. En travaillant auprès de leurs citoyens et en lançant des initiatives de sensibilisation auprès des collectivités voisines autochtones et non autochtones, elles ont mis en relief l’importance de la collaboration et ont contribué à préparer les prochaines années d’étude. »
Administrés par les collectivités, les Fonds de réserve pour le bien-être de la collectivité auront pour but de soutenir les efforts de chaque collectivité visant à promouvoir la viabilité et le bien-être. Ils pourraient, par exemple, servir à soutenir des projets, des programmes ou des services qui profitent aux jeunes ou aux aînés, ou encore des initiatives destinées à renforcer la viabilité, l’efficience énergétique ou le développement économique de la collectivité. D’autres collectivités engagées dans le processus de sélection d’un site seront reconnues de la sorte au terme de leur participation aux études de la Phase 1.
Prochaines étapes
La prochaine phase des travaux comprendra des activités d’apprentissage et d’engagement plus intensives. La portée des activités s’élargira pour inclure les collectivités environnantes ainsi que les Premières nations et les peuples métis de la région. Ces activités continues d’engagement permettront de déterminer si le projet est susceptible de favoriser le bien-être de l’ensemble de la région et si la région est capable de collaborer à la mise en oeuvre du projet. Des travaux préliminaires sur le terrain seront entrepris, y compris des levés aériens et, plus tard, des forages limités, afin d’évaluer plus avant la géologie et l’aptitude des sites d’après les exigences techniques de sûreté établies.
Au fur et à mesure que les études seront réalisées, la SGDN concentrera ses efforts sur les secteurs les plus susceptibles de se prêter à l’établissement d’un dépôt. Ultimement, le projet n’ira de l’avant que sur un site pouvant confiner et isoler en toute sûreté le combustible nucléaire irradié et qu’avec la participation de la collectivité intéressée, des collectivités environnantes et des Premières nations et des peuples métis collaborant entre eux à sa mise en oeuvre.
Il faudra encore plusieurs années pour que soient réalisées les études nécessaires à la sélection d’un site. Les collectivités intéressées peuvent décider de mettre un terme à leur participation à tout moment du processus d’évaluation des sites, jusqu’à ce qu’une entente définitive soit signée, sous réserve du respect de toutes les exigences réglementaires et de l’obtention des approbations nécessaires.
À propos de la SGDN
La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a pour mandat d’élaborer et de mettre en oeuvre, de concert avec le public canadien, une méthode de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié canadien, qui soit socialement acceptable, techniquement sûre, écologiquement responsable et économiquement viable. La SGDN a été créée en 2002 par les producteurs canadiens d’électricité d’origine nucléaire. Ontario Power Generation Inc., Énergie nucléaire NB et Hydro-Québec, les membres fondateurs de la SGDN, ainsi qu’Énergie atomique du Canada limitée, financent les activités de la Société. Le mandat national de la SGDN tire son origine de la Loi sur les déchets de combustible nucléaire, laquelle est entrée en vigueur en novembre 2002.
Au sujet du canton d’Ignace
Le canton d'Ignace est situé dans le district de Kenora, dans le nord-ouest de l'Ontario, à l’intersection des routes 17 et 599. Il est également traversé par la ligne de chemin de fer du Canadien Pacifique qui relie Thunder Bay à Kenora. Situé sur la berge du lac Agimak, Ignace compte 1200 habitants. Son économie est principalement basée sur les industries des produits forestiers, du tourisme et du transport. Le canton possède son propre journal, le Ignace Driftwood, et offre plusieurs services d’hébergement et d’alimentation aux voyageurs qui empruntent le corridor commercial de la route Transcanadienne.
-30-
Pour plus d’informations
Mike Krizanc, gestionnaire des Communications
SGDN
mkrizanc@nwmo.ca
647.259.3043
www.nwmo.ca
--
Lee Kennard, maire
Canton d'Ignace
elkennard@yahoo.com
807.934.2202 / 807.221.7980 (mobile)
www.town.ignace.on.ca