Avant de choisir un site de dépôt potentiel optimal, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) élaborera un dossier de sûreté solide qui démontrera la sûreté du dépôt à cet endroit.
Des études géoscientifiques sont en cours afin de déterminer si la roche cristalline de la formation du batholite de Revell, une région située entre Ignace et le lac Wabigoon, pourrait abriter un dépôt géologique en profondeur.
Les études géoscientifiques menées à ce jour comprennent des activités comme des études de bureau, des levés géophysiques aéroportés, la cartographie géologique ainsi que des travaux de forage et d’analyse de trous de sonde.
« Nous continuons d’approfondir notre compréhension de la géosphère. Cela alimente le dossier de sûreté, qui rassemble tous les renseignements qui nous aident à comprendre si un dépôt sur le site peut confiner et isoler en toute sûreté le combustible nucléaire irradié », a déclaré Maria Sanchez-Rico Castejon, chef de section, études géoscientifiques de sites, à la SGDN.
La SGDN prévoit terminer le forage du quatrième trou de sonde au printemps 2020 et commencer le forage des cinquième et sixième trous de sonde plus tard cette année. Tous les trous de sonde sont situés à quelques kilomètres les uns des autres.
« Dans nos trous de sonde, nous avons rencontré presque partout le même type de roche – un type de roche cristalline appelée “tonalite”. Les données que nous avons recueillies à ce stade précoce concordent avec notre compréhension initiale d’une ancienne géosphère stable en profondeur », a dit Mme Sanchez-Rico Castejon.
Les analyses sur place pour les trous de sonde 1, 2 et 3 sont maintenant terminées. Les échantillons de carottes et d’eau prélevés pendant le forage sont analysés dans des laboratoires canadiens et internationaux afin de recueillir de l’information sur divers paramètres qui nous permettent de mieux comprendre la géosphère.
La SGDN collabore avec les collectivités locales, y compris les collectivités des Premières Nations et métisses de la région, pour surveiller le rendement environnemental.
« Nous continuons de travailler avec une collectivité autochtone locale alors que nous menons nos activités sur le terrain pour maintenir notre engagement à protéger les gens, l’eau et l’environnement. Nous apprécions ce processus d’apprentissage mutuel », a affirmé Joe Heil, chef de section, concertation locale et relations avec les Autochtones, à la SGDN.
La région d’Ignace est l’une des deux régions qui participent actuellement au processus de sélection d’un site de la SGDN. Le projet ira de l’avant seulement avec les collectivités intéressées, y compris les collectivités des Premières Nations et métisses et les municipalités environnantes, travaillant ensemble à sa mise en oeuvre.