La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a récemment tenu une séance fructueuse de concertation en ligne pour aider les résidents des collectivités de la région d’Ignace à faire part de leur avis et de leurs commentaires sur la conception du programme de surveillance environnementale et sur le choix des secteurs d’étude potentiels.
Les études environnementales constituent l’un des éléments des efforts menés actuellement par la SGDN pour choisir un site unique optimal pour un dépôt géologique en profondeur de combustible nucléaire irradié. La SGDN élabore en ce moment, avec la participation des collectivités municipales et autochtones de la région, un programme exhaustif de collecte de données de références sur l’environnement et la biodiversité.
« Pour nous adapter à la situation causée par la pandémie de la COVID-19, nous avons trouvé des façons de discuter avec les collectivités pendant que nous travaillons à la mise en œuvre du plan de gestion du combustible nucléaire irradié canadien. L’atelier en ligne a offert une très bonne occasion aux membres des collectivités de donner leurs points de vue sur le programme de surveillance environnementale de référence qui a été élaboré en collaboration avec des parties prenantes et des titulaires de droits », a expliqué Joanne Jacyk, chef de section des évaluations environnementales à la SGDN.
Nous avons eu une excellente conversation sur les facteurs de stress environnementaux actuels et sur certains domaines d’intérêt liés à l’environnement local. « J’ai acquis une meilleure compréhension des secteurs à l’étude et des différentes catégories utilisées pour les classer », a indiqué un participant à la fin de l’atelier en ligne.
Même si les travaux de terrain sont provisoirement interrompus en raison de la pandémie, l’équipe chargée des études environnementales à la SGDN prépare actuellement ses futurs travaux en planifiant les mesures de distanciation sociale qui devront être prises lors des activités d’échantillonnage, des discussions sur les sites d’étude et du recrutement des sous-traitants.
« En collaboration avec les collectivités, nous déterminerons le moment le plus sûr pour reprendre les travaux sur le terrain », a expliqué Mme Jacyk.
Lorsque l’échantillonnage aura recommencé, la SGDN transmettra ses données à la collectivité et examinera avec elle, sur une base annuelle, la conception du programme de surveillance de référence. Cela permettra aux résidents de la collectivité de participer en continu au programme, notamment par le biais d’activités de formation et d’échantillonnage.
Ignace est l’une des deux régions qui participent actuellement au processus de sélection d'un site pour un dépôt géologique en profondeur où sera stocké le combustible nucléaire irradié canadien.