Depuis 2010, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) mène un processus visant à déterminer un site pour un dépôt géologique en profondeur. La sélection d’un site est une étape cruciale, qui marquera le début d’une nouvelle série d’activités, notamment le processus de décision réglementaire.
Avec un projet d’une telle complexité et d’une telle portée générationnelle, nous avons toujours prévu que nous devrions adapter des choses au fil du processus, sans perdre de vue nos objectifs à plus long terme.
Comme pour toutes les organisations et entreprises, plusieurs mesures de confinement provinciales associées à la pandémie de COVID-19 ont eu des répercussions sur notre travail. En réexaminant notre plan quinquennal de mise en oeuvre et en tenant compte des impacts de la pandémie, nous avons pris la décision de reporter le moment de la sélection d’un site. Nous prévoyons maintenant que nous identifierons le site optimal d’ici l’automne 2024.
« Nous avons connu des retards importants dans nos activités de concertation et d’interaction en présentiel, en particulier dans les collectivités qui explorent leur aptitude à accueillir le projet, souligne Lise Morton, vice-présidente de la sélection d’un site à la SGDN. Apporter ce petit ajustement à notre calendrier nous donnera également, à nous et aux collectivités hôtes potentielles, du temps supplémentaire pour examiner et absorber de nouvelles informations pendant qu’elles détermineront si la venue du projet sera conforme à leur vision et à leurs priorités. »
Ce changement au calendrier ne devrait pas avoir d’incidence sur le calendrier global du plan canadien. La construction du dépôt devrait toujours commencer en 2033 et l’exploitation du dépôt devrait débuter au début des années 2040.
La SGDN a progressé avec beaucoup d’élan en 2022 et cela se poursuivra au cours de l’année qui vient. Voici les faits saillants de l’année à ce jour :
En collaboration avec les collectivités des régions hôtes potentielles, nous avons récemment commencé à diffuser les résultats d’une série d’études sur les collectivités. Les constats de ces travaux couvrent un large éventail de sujets, notamment la croissance de l’emploi et de la main‑d’oeuvre, les possibilités d’affaires pour les entreprises, l’amélioration des infrastructures et la construction d’un Centre d’expertise qui attirera des universitaires de calibre mondial de partout dans le monde.
En juin, nous avons publié des rapports Confiance dans la sûreté pour chaque site potentiel. Ces rapports sont le fruit de plusieurs années de recherche et de travail sur le terrain. Ils fournissent des renseignements détaillés qui montrent pourquoi nous estimons que les deux régions hôtes potentielles dans lesquelles les collectivités envisagent d’accueillir le projet pourront répondre à ses exigences rigoureuses en matière de sûreté.
En mai, nous avons réalisé avec succès une démonstration à pleine échelle des barrières ouvragées qui permettront de confiner et d’isoler en toute sûreté le combustible nucléaire irradié canadien dans le dépôt.
Plus tôt cette année, nous avons publié notre cadre de planification du transport révisé et notre plan de transport préliminaire, qui permettront de faire avancer les discussions et de fournir plus d’informations sur la façon dont nous prévoyons transporter en toute sûreté le combustible nucléaire irradié.
À propos de la SGDN
La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.
Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des gardiens du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.