La famille et les amis seraient des sources d’information importantes concernant le plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié, selon un sondage commandé par la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) en partenariat avec certaines collectivités hôtes potentielles.
Le sondage a été réalisé de septembre à octobre 2019 dans les municipalités de Hornepayne, Huron-Kinloss, Ignace, Manitouwadge et South Bruce. Il visait à comprendre comment les gens obtiennent actuellement des renseignements sur le plan canadien et comment ils souhaiteraient être renseignés dorénavant.
Il a permis de constater un degré élevé de sensibilisation à l’égard du plan canadien : plus de 90 pour cent des répondants ont dit connaître la SGDN. De plus, il est ressorti que les réseaux interpersonnels jouent un rôle important dans l’échange d’informations relativement au plan canadien et dans la sensibilisation des gens.
« Les conversations sont un élément essentiel de notre programme de concertation sur le plan canadien et les résultats de ce sondage montrent l’importance des conversations tenues au-delà des journées portes ouvertes et des bureaux locaux, notamment par le biais des réseaux sociaux, a souligné Charlene Easton, gestionnaire de la concertation avec les collectivités et le public à la SGDN. Nous tenons à remercier les collectivités d’avoir participé au sondage et nous utiliserons les réponses reçues pour élaborer les plans qui orienteront nos activités de concertation et de sensibilisation. »
Principaux constats tirés du sondage :
- Sensibilisation à l’égard de la SGDN : 92 à 98 pour cent des répondants avaient entendu parler de la SGDN avant de recevoir le sondage.
- Conscience de la participation de la collectivité : 66 à 91 pour cent des répondants étaient assez ou très au courant de la participation de leur collectivité au processus de sélection d’un site.
- Conscience de l’exigence du consentement : 80 à 94 pour cent des répondants savaient que le projet ne serait mis en oeuvre qu’avec la participation d’hôtes informés et consentants.
- Sources d’information sur le projet : Les répondants ont dit qu’ils avaient été renseignés sur le projet par des membres de leur famille, des amis ou des voisins, ou par le biais de bulletins d’information, de journaux, de réunions, de sites Web ou des médias sociaux.
- Méthode privilégiée pour recevoir des renseignements sur le projet : Les répondants au sondage préfèreraient recevoir des renseignements sur le projet par le biais de brochures, de bulletins d’information, de réunions et de sites Web faisant autorité (comme ceux du canton ou de la SGDN).
« Nous sommes heureux que les membres de la collectivité nous aient fait part des questions qu’ils voudraient voir abordées et de la façon dont ils souhaiteraient recevoir des renseignements pendant que nous continuons d’explorer ensemble le projet. Ces réflexions aideront à orienter nos travaux futurs », a indiqué Robert Buckle, le maire de South Bruce.
La SGDN est toujours ouverte à recevoir des commentaires sur le plan canadien.
Des études techniques de sites et des études sociales sont toujours en cours dans deux régions – Ignace, dans le Nord de l’Ontario, et South Bruce, dans le Sud de l’Ontario. La SGDN prévoit choisir un site unique optimal au sein d’une région associée à des hôtes informés et consentants d’ici 2023. Le projet n’ira de l’avant que dans le cadre d’un partenariat avec les municipalités intéressées et les collectivités autochtones.