Au sujet de la SGDN

Le cinquième rassemblement annuel avait comme objectif de concrétiser de manière tangible l’alignement souhaité entre le savoir autochtone et la science occidentale

Les évaluations sur la réconciliation constituent une méthode de planification axée sur le dialogue. Cette méthode crée une prise de conscience et une responsabilisation auprès des équipes chargées des projets et les incite à examiner dans quelle mesure leurs approches de travail s’alignent sur le savoir autochtone et dans quelle mesure la mise en oeuvre de ces approches aura des incidences sur les collectivités autochtones.

Une scribe visuelle a représenté l’esprit du dernier atelier sur le savoir autochtone et la science occidentale, axé sur le respect de nos engagements en matière de réconciliation.

December 9, 2022

Toronto, Ont.

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Les évaluations sur la réconciliation constituent une méthode de planification axée sur le dialogue. Cette méthode crée une prise de conscience et une responsabilisation auprès des équipes chargées des projets et les incite à examiner dans quelle mesure leurs approches de travail s’alignent sur le savoir autochtone et dans quelle mesure la mise en oeuvre de ces approches aura des incidences sur les collectivités autochtones.

Une scribe visuelle a représenté l’esprit du dernier atelier sur le savoir autochtone et la science occidentale, axé sur le respect de nos engagements en matière de réconciliation.

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a fait un autre pas important dans notre démarche visant à appliquer le savoir autochtone au plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié. Les participants au cinquième rassemblement annuel sur le savoir autochtone et la science occidentale (SASO) ont profité de leurs discussions pour comprendre comment faire progresser de manière délibérée l’alignement respectueux entre les deux systèmes de connaissances et comment passer du dialogue à l’action.

 

Depuis 2018, la SGDN a organisé une série d’ateliers sur le SASO pour mieux faire connaître et comprendre le savoir autochtone et la contribution qu’il peut apporter au projet en combinaison avec la science occidentale. Si le premier atelier a révélé d’importantes lacunes dans la compréhension fondamentale qu’ont les scientifiques occidentaux à l’égard de la vision du monde des peuples autochtones, les ateliers suivants ont permis de jeter des ponts entre les deux systèmes de connaissances.

 

« Grâce à ces ateliers sur le SASO, nos chercheurs ont appris à quel point il est important de prioriser l’intendance de la terre avant tout, et ce, dans tout ce qu’ils font, souligne Peter Keech, responsable de la science des barrières ouvragées à la SGDN. Pour mettre en pratique ce que nous apprenons, nous devons intégrer les évaluations sur la réconciliation dans nos travaux dès le stade de la planification, et non à une étape ultérieure », ajoute-t-il.

 

Les évaluations sur la réconciliation constituent une méthode de planification axée sur le dialogue. Cette méthode crée une prise de conscience et une responsabilisation auprès des équipes chargées des projets et les incite à examiner dans quelle mesure leurs approches de travail s’alignent sur le savoir autochtone et dans quelle mesure la mise en oeuvre de ces approches aura des incidences sur les collectivités autochtones. « Dans un premier temps, nous avons demandé aux détenteurs du savoir autochtone de partager leur vision du monde avec nos équipes de chercheurs sur le campus, mais nous nous demandons toujours comment nous pourrons aligner de manière tangible et durable nos travaux sur le savoir autochtone », indique M. Keech.

 

L’atelier le plus récent, tenu en novembre 2022 au Soul of the Mother Lodge sur le territoire des Six Nations de la rivière Grand, a fait appel aux services d’un animateur autochtone et d’une scribe visuelle autochtone et comprenait une cérémonie autochtone. Les participants à l’atelier incluaient des détenteurs du savoir autochtone, des universitaires, des chercheurs, des scientifiques, ainsi que d’autres employés de la SGDN.

 

Le savoir autochtone reconnaît que les gens font partie intégrante de notre mère la Terre et qu’ils ne font qu’un avec elle. Ce système évolue et son champ d’application touche entre autres aux domaines de la gouvernance, de l’écologie, de la biologie, des écosystèmes, de la récolte et des sciences. La SGDN respecte la valeur que le savoir autochtone et la science occidentale apportent au plan canadien et à sa mise en oeuvre.

 

« La scribe visuelle, Dakota Brant, a capté l’esprit de l’atelier en mêlant des illustrations représentant l’apprentissage basé sur la terre aux mots prononcés par les participants, indique Rebekah Wilson, coordinatrice de la réconciliation à la SGDN. C’était une façon très éloquente de donner vie, par des moyens artistiques, aux engagements pris lors de l’atelier. Elle poussera d’autant plus la SGDN à respecter nos propres engagements en matière de réconciliation et d’alignement sur le savoir autochtone. »

 

Pour mettre en pratique notre engagement envers la réconciliation, la Politique sur le savoir autochtone (2020) de la SGDN engage l’organisation à travailler avec les collectivités et les municipalités des Premières Nations et métisses qui souhaitent faire partager leur savoir et leurs conseils dans le cadre de la mise en oeuvre du processus de sélection d’un site ainsi que de la conception, de la construction, de l’exploitation et de la surveillance du dépôt géologique en profondeur.

 

« À l’approche de la prochaine phase du plan canadien, qui s’amorcera après la sélection d’un site pour le dépôt en 2024, nous devons harmoniser ces deux systèmes de connaissances de manière concrète pour aboutir à des résultats tangibles, insiste Bob Watts, vice-président des relations avec les Autochtones et des programmes stratégiques à la SGDN. Les ateliers sur le SASO contribuent de façon importante à la réalisation de cet objectif. »

 

La Politique sur le savoir autochtone de la SGDN agit de concert avec notre Politique sur la réconciliation, qui a été officialisée au cours d’une cérémonie en octobre 2019. Selon le plus récent Rapport d’évaluation annuel, la Politique sur la réconciliation a servi d’assise pour promouvoir une concertation approfondie avec les collectivités et a aidé le personnel de la SGDN à acquérir un meilleur sens des priorités et à nous sentir plus investi et résolu à faire progresser la réconciliation dans notre milieu de travail.


À propos de la SGDN

 

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

 

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.