Depuis 20 ans, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) travaille en concertation avec les Canadiens et les peuples autochtones afin de comprendre leurs priorités concernant la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien. Au cours de cette période, un thème est toujours demeuré prioritaire pour nous : la protection de l’eau pour les générations à venir.
La protection de l’eau est au coeur de ce que nous faisons à la SGDN et est un objectif que nous partageons avec les Canadiens et les peuples autochtones. Nous entretenons tous une relation personnelle avec l’eau, puisque nous en dépendons pour notre survie et notre bien-être. L’objectif du plan canadien – la raison pour laquelle nous investissons du temps, des efforts et de l’argent pour le mettre en oeuvre – est de protéger le public et l’environnement, y compris l’eau.
Personnellement, j’accorde de l’importance à la protection de l’eau – je suis fière du travail que mène la SGDN pour nous assurer que cette valeur fondamentale soit mise en oeuvre dans tout ce que nous faisons. C’est pourquoi je suis heureuse d’annoncer le lancement de « Protégeons l’eau ensemble », une série de profils sur les intendants de l’eau avec lesquels nous travaillons, qui mettront en lumière notre collaboration avec des scientifiques, des détenteurs du savoir autochtone, des responsables de la conservation, etc. Jetez un coup d’oeil à notre premier profil, celui de Joanne Jacyk, qui est responsable du programme environnemental à la SGDN.
Notre travail en matière de protection de l’eau a grandement bénéficié de la sagesse et des conseils des peuples autochtones. Pendant que nous avançons dans la mise en oeuvre du plan canadien, nous continuons à chercher des moyens d’appliquer le savoir autochtone à notre travail, dans des domaines allant de l’ingénierie à la gouvernance. Je suis donc fière de pouvoir dire qu’au cours du dernier trimestre, nous avons franchi une autre étape importante dans notre cheminement vers la réconciliation en publiant notre premier Rapport sur la réconciliation (2021).
Il fournit une évaluation des effets qu’a eu la Politique de la SGDN sur la réconciliation depuis son officialisation en 2019, en examinant des activités telles que la formation obligatoire du personnel en matière de réconciliation ou les occasions d’apprentissage continu, les occasions de formation informelle, les systèmes de soutien du personnel et les plans de travail axés sur la collectivité.
Enfin, j’aimerais parler de notre récente décision de réviser le calendrier de la sélection d’un site pour le dépôt canadien de combustible nucléaire irradié en fixant l’échéancier de la sélection à 2024. Le plan canadien est conçu pour s’adapter à l’évolution des circonstances et, comme pour toutes les organisations, plusieurs mesures provinciales de confinement associées à la pandémie de COVID-19 ont eu des répercussions sur notre travail au cours des dernières années.
Cela a entraîné une importante perte de temps pour les activités de concertation en personne, qui sont si essentielle au processus de sélection d’un site. La modification de ce calendrier donnera à la SGDN et aux collectivités hôtes potentielles du projet plus de temps pour examiner et absorber de nouvelles informations alors qu’elles étudient la possibilité d’accueillir le projet.
La bonne nouvelle, c’est que ce petit ajustement de calendrier ne devrait pas avoir d’incidence sur le calendrier général de mise en oeuvre du plan canadien – selon les hypothèses de planification actuelles, nous prévoyons toujours entreprendre la construction du dépôt géologique en profondeur en 2033.
J’espère que vous continuerez à nous suivre sur notre chemin de la protection du public et de l’environnement.