L'environnement et la sûreté

Un spécialiste de la SGDN fait part des constatations faites sur la sûreté à long terme d’un dépôt

Erik Kremer, de la SGDN, fait part des constatations de la septième étude de cas, qui évalue la sûreté à long terme d’un dépôt géologique en profondeur construit dans une formation de roche sédimentaire semblable à celles que l’on retrouve dans la partie sud du comté de Bruce.

Erik Kremer, de la SGDN, fait part des constatations de la septième étude de cas, qui évalue la sûreté à long terme d’un dépôt géologique en profondeur construit dans une formation de roche sédimentaire semblable à celles que l’on retrouve dans la partie sud du comté de Bruce.

August 19, 2019

South Bruce, Ont.

Erik Kremer, de la SGDN, fait part des constatations de la septième étude de cas, qui évalue la sûreté à long terme d’un dépôt géologique en profondeur construit dans une formation de roche sédimentaire semblable à celles que l’on retrouve dans la partie sud du comté de Bruce.

Erik Kremer, de la SGDN, fait part des constatations de la septième étude de cas, qui évalue la sûreté à long terme d’un dépôt géologique en profondeur construit dans une formation de roche sédimentaire semblable à celles que l’on retrouve dans la partie sud du comté de Bruce.

En vertu du plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié, le combustible sera confiné et isolé dans un dépôt géologique en profondeur construit dans une région associée à des hôtes informés et consentants. Comprendre comment un dépôt géologique en profondeur se comportera sur de très longues périodes est essentiel à notre travail et c’est pourquoi nous publions une série d’études de cas axées sur le comportement à long terme d’un dépôt.

 

Erik Kremer, chef de la section Évaluation de la sûreté des sites à la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), a récemment fait part des constatations de la septième étude de cas (Évaluation de la sûreté post-fermeture d’un dépôt de combustible irradié en roche sédimentaire), lors des réunions de juillet des comités de liaison communautaires de Huron-Kinloss et de South Bruce.

 

« La septième étude de cas illustre comment la sûreté d’un dépôt est évaluée sur une très longue période. L’étude de cas couvre des scénarios d’évolution normale et d’événements perturbateurs et conclut qu’un dépôt pourra être établi en toute sûreté dans les formations rocheuses sédimentaires du Sud de l’Ontario », indique M. Kremer, dont le travail quotidien porte sur la sûreté à long terme d’un dépôt géologique en profondeur.

 

Ces rapports s’appuient sur une série d’évaluations de la sûreté post-fermeture, qui illustrent la performance et la sûreté à long terme des différents modèles de dépôts proposés en fonction de diverses configurations géologiques. La septième étude de cas est le prolongement de travaux antérieurs, dont la sixième étude de cas, qui porte sur une formation de roche cristalline.

 

« La présentation de M. Kremer de la septième étude de cas fut une excellente occasion pour le Comité de liaison communautaire de South Bruce et les membres de la collectivité d’apprendre pourquoi la Société de gestion des déchets nucléaires a confiance dans le concept du dépôt géologique en profondeur, a souligné Robert Buckle, maire de South Bruce. M. Kremer a très bien expliqué, dans des termes faciles à comprendre, la portée exhaustive des études réalisées sur la sûreté, l’approche sous-tendant chaque essai et les résultats de ces études. »

 

Les évaluations de la sûreté post-fermeture contribuent à renforcer la confiance dans l’efficacité à long terme d’un dépôt géologique en profondeur conçu pour le combustible nucléaire irradié canadien.

 

« Un dépôt géologique en profondeur doit être en mesure d’isoler de manière sûre le combustible nucléaire irradié sur une très longue période. Ces études de cas aident à comprendre et à illustrer la sûreté à long terme d’un dépôt, a ajouté M. Kremer. Elles fournissent aussi une base utile aux discussions menées avec les collectivités hôtes potentielles, leurs partenaires régionaux, les autorités réglementaires, les autres experts du domaine et les responsables des programmes étrangers semblables. »

 

La SGDN collabore avec des organisations canadiennes et étrangères afin de mettre en commun leur expertise respective et de demeurer conforme aux pratiques exemplaires internationales. Ultérieurement, l’étude de cas sera examinée par des pairs nationaux et internationaux et fera l’objet d’un examen réglementaire indépendant réalisé par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).

 

La SGDN est en bonne voie de pouvoir choisir, d’ici 2023, un site optimal unique pour un dépôt géologique en profondeur dans une région associée à des hôtes informés et consentants. Lorsque la SGDN présentera une demande de permis à la CCSN, sa demande comprendra une étude de cas qui inclura les résultats d’études géoscientifiques propres au site choisi, une conception de dépôt adaptée à ce site et une évaluation exhaustive de la sûreté.

 

Aucun permis ne sera délivré jusqu’à ce que la SGDN ait démontré que la santé et la sécurité du public, des travailleurs et de l’environnement seront protégées.

À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.