En septembre, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a maintenu son engagement à apprendre tous ensemble pour favoriser la réconciliation. L’organisation s’est jointe à tous les Canadiens et les Canadiennes pour souligner deux journées importantes : l’anniversaire de l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et la Journée du chandail orange.
DNUDPA
Les Nations Unies ont adopté en 2017 la DNUDPA pour affirmer les droits individuels et collectifs préexistants des Autochtones du monde entier. La DNUDPA reconnaît également des droits qui « constituent les normes minimales nécessaires à la survie, à la dignité et au bien-être des Autochtones du monde ». De plus, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a dit que la DNUDPA pavait la voie « au rayonnement de la réconciliation dans le Canada du XXIe siècle ».
« Une première étape pour la SGDN a été de reconnaître l’importance de la DNUDPA dans la politique sur la réconciliation qu’elle a adoptée en 2019 », a indiqué Brittany Misurec, conseillère juridique. « Nous examinons actuellement, en tant qu’entreprise canadienne, les concepts énoncés dans la DNUDPA et réfléchissons aux impacts qu’ils peuvent avoir sur notre projet. »
« Comme nous demandons aux collectivités d’en apprendre davantage sur notre projet, nous considérons qu’il est tout aussi essentiel que nous nous renseignions sur les choses qui sont importantes pour les collectivités; l’application de la DNUDPA est importante pour les collectivités et nous ne faisons que commencer à prendre part à ces conversations », a souligné Greg Plain, conseiller principal sur la concertation avec les Autochtones. « Il s’agit pour nous d’une bonne occasion de réfléchir aux implications que cette déclaration internationale peut avoir pour notre projet, à la façon dont nous prenons nos décisions en tant qu’organisation et à ce que tout cela signifie pour les collectivités municipales et autochtones avec qui nous travaillons. »
Journée du chandail orange
Le 30 septembre, des employés de la SGDN ont participé à la Journée du chandail orange pour contribuer au dialogue amorcé sur le système canadien des pensionnats autochtones et pour rendre hommage à tous les enfants autochtones qui ont été enlevés de force à leurs familles et envoyés dans des pensionnats. Tragiquement, approximativement 6 000 enfants autochtones sont décédés dans ces pensionnats et 80 000 résidents de ces pensionnats sont toujours en vie aujourd'hui.
« Bien que les séquelles intergénérationnelles des pensionnats autochtones soient toujours ressenties par un grand nombre de personnes, la résilience des survivants m’incite à continuer de progresser le long de mon propre parcours vers la réconciliation », a dit Jessica Perritt, chef de la section du savoir autochtone et de la réconciliation. « Je me sens privilégiée de pouvoir apprendre des survivants et d’être témoin du pouvoir de guérison qui agit au sein de ma propre famille. Reconnaître leur force et leur résilience est une première étape vers l’établissement de relations positives et respectueuses. »
Reconnaître l’importance de ces deux dates peut constituer un premier pas sur le parcours vers la réconciliation de toute personne. Chaque parcours commence par un premier pas.