Réponse de la SGDN

Déclaration aux médias à la suite du communiqué de presse publié par le député néo-démocrate Brian Masse

The NWMO

October 15, 2021

Toronto, Ont.

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The NWMO

J’ai pris connaissance avec intérêt de la déclaration de M. Brian Masse, député de Windsor-Ouest et porte-parole du NPD pour la région des Grands Lacs, au sujet de sa visite à South Bruce, qui a eu lieu le 13 octobre 2021.

Le député Masse a réitéré la nécessité de s’entretenir avec les résidents locaux pour un projet de cette envergure, ainsi que la nécessité de considérer de manière proactive la santé des Grands Lacs. Je suis d’accord avec lui. Depuis plus de 10 ans, la SGDN travaille en concertation et dialogue avec les municipalités et collectivités autochtones locales au sujet du projet. Comme M. le député, nous voulons nous assurer que les gens et l’environnement — dont les Grands Lacs — seront protégés pour les générations à venir.

Je pense qu’il est important de noter que lors de sa visite à South Bruce, le député Masse n’a pas rencontré la SGDN. Depuis, nous avons pris contact avec le bureau du député Masse afin de pouvoir le rencontrer pour nous assurer qu’il est pleinement informé sur le projet. Nous sommes heureux d’annoncer qu’il s’est engagé à nous rencontrer dans les semaines à venir.

Je suis personnellement impatient d’avoir l’occasion de rencontrer M. le député Masse et de lui faire part des efforts de concertation qui ont été menés par la SGDN auprès des Canadiens et des peuples autochtones pour trouver un moyen de stocker de manière sûre le combustible nucléaire irradié du Canada qui s’est accumulé à la suite de décennies de production d’énergie nucléaire. En collaboration avec les Canadiens, les peuples autochtones et certains des plus éminents experts dans le monde, nous procédons à la mise en oeuvre d’une solution permanente qui a reçu l’aval de scientifiques du monde entier.

L’objectif du plan canadien — la raison pour laquelle nous investissons du temps, des efforts et de l’argent pour le mettre en oeuvre — est de protéger les gens et l’environnement, y compris les Grands Lacs. Le combustible irradié sera retiré des installations de surface, transporté plus loin du lac que là où il se trouve actuellement et placé dans un système de barrières passives pour le mettre en sûreté pour les générations à venir.

Deux régions hôtes potentielles sont envisagées pour l’établissement du dépôt géologique en profondeur, l’une dans le nord de l’Ontario, près d’Ignace, et celle de South Bruce, en Ontario, que le député Masse a mentionnée. Le projet ne pourra aller de l’avant que s’il est démontré qu’il est sûr pour les gens et l’environnement, y compris les Grands Lacs. Il nécessitera également des hôtes informés et volontaires, ainsi que des partenariats résilients avec les collectivités municipales, des Premières Nations et métisses. Dans chacune des deux régions envisagées, une collectivité a initialement manifesté son intention d’explorer le projet et son aptitude à l’accueillir.

Le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié est conforme aux meilleures pratiques en vigueur dans le monde. Bien que tout ce combustible soit géré de manière sûre en ce moment, il est largement reconnu que les méthodes d’entreposage provisoires que nous utilisons actuellement ne seraient pas appropriées à long terme, c’est-à-dire pour les milliers d’années pendant lesquelles ces matières demeureront dangereuses. Il y a un consensus scientifique mondial sur le fait qu’un dépôt géologique en profondeur constitue la meilleure solution pour protéger les gens et l’environnement, dont les précieuses ressources en eau. Cette approche est appuyée par des organisations comme la Commission européenne, l’Agence pour l’énergie nucléaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques, la Blue Ribbon Commission on America’s Nuclear Future et l’Agence internationale de l’énergie atomique, laquelle compte 171 États membres, dont le Canada et les États-Unis.

Le Canada dispose d’une autorité de réglementation indépendante et forte qui supervise toutes ses installations nucléaires. Aucun projet nucléaire ne peut être mis en oeuvre si sa sûreté n’a pas été démontrée. Le site optimal pour le dépôt géologique en profondeur fera l’objet d’une évaluation environnementale approfondie et d’un processus d’autorisation du gouvernement fédéral.

Au Canada, nous pouvons nous enorgueillir du fait que notre gestion du combustible nucléaire irradié soit l’un des nombreux points forts de notre industrie nucléaire. La SGDN est fière de diriger les efforts déployés pour agir de manière responsable en mettant en oeuvre les plans élaborés pour stocker le combustible nucléaire irradié d’une façon qui bénéficiera à des générations de Canadiens et de peuples autochtones pour les années à venir.

Malheureusement, certaines informations erronées continuent de circuler au sujet du projet. C’est pourquoi je tenais à vous faire part de mes réflexions aujourd’hui. J’invite tous ceux et celles qui souhaitent en savoir davantage sur le projet à communiquer avec nous. Nous serons toujours heureux de dialoguer.

À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.