Les scientifiques ont d’abord assisté à un atelier de deux jours sur la science et l’exploration souterraine, tenu par l’Institut canadien de recherches avancées (ICRA), grâce à des fonds supplémentaires offerts par la SGDN et l’Université de Toronto. Ils ont ensuite visité l’Observatoire de neutrinos de Sudbury (SNOLAB), un laboratoire de science situé à deux kilomètres sous la surface de Creighton Mine à Vale, près de Sudbury, Ontario.
La SGDN participe à cette recherche en raison de la nécessité de comprendre les interactions chimiques, physiques et biologiques susceptibles de se produire dans un dépôt géologique en profondeur.
« Notre participation à cet atelier nous aidera à assurer que notre travail s’harmonise avec les connaissances scientifiques dans ce domaine », a affirmé Mme Jennifer McKelvie, géoscientifique à la SGDN, qui a participé tant à l’atelier qu’à la visite du SNOLAB. « C’était simplement une excellente occasion de rencontrer et de discuter avec les personnes les plus savantes au monde en matière de microbes peuplant le sous-sol et de visiter les profondeurs de la Terre. »
L’atelier a été organisé sous la direction de Barbara Sherwood Lollar, PhD, professeure en sciences de la Terre à l’Université de Toronto, qui reçoit un financement de la SGDN. Elle a joué un rôle essentiel dans l’estimation de l’âge d’infimes quantités d’eau infiltrée dans le Bouclier canadien et elle a fait de nouvelles découvertes concernant certains micro-organismes qui sont associés à la présence d’eau.
Cette recherche sur les environnements caractérisés par un milieu peu humide dont la biomasse et la teneur en matières organiques sont faibles pourrait s’appliquer favorablement à la conception d’un dépôt géologique en profondeur destiné au combustible nucléaire irradié et on pourrait à juste titre s’en servir sur la planète Mars, Europa, Encelade ou sur d’autres planètes et lunes dans notre système solaire, a affirmé Mme McKelvie.