Des employés de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) ont assisté à la réunion du 7 décembre du conseil municipal de Dryden pour répondre aux questions de membres de la collectivité. Le conseil municipal de Dryden avait demandé aux membres du public de lui soumettre à l’avance des questions afin de les aider à comprendre le travail de la SGDN. Les principaux sujets abordés ont été le transport, la sûreté et la protection de l’environnement.
Lise Morton, vice-présidente responsable de la sélection d’un site à la SGDN, figurait parmi les participants de la SGDN. « Parler aux gens et répondre à leurs questions est un axe majeur de notre travail et nous sommes résolus à engager le dialogue avec les gens des régions hôtes potentielles et des alentours », indique Mme Morton. « Le nombre de questions posées montre que les habitants de Dryden s’intéressent beaucoup au plan canadien et qu’ils veulent en savoir plus sur les possibilités et les risques associés à ce projet. »
Plus de 90 questions ont été présentées, et le conseil municipal et l’équipe de la SGDN ont répondu à autant de questions que possible pendant la séance. La séance a duré quatre heures, soit le double du temps prévu. Le conseil a alors décidé d’interrompre la séance et la SGDN s’est engagée à répondre aux questions restantes par écrit et à transmettre les réponses au conseil de Dryden.
Des représentants de trois groupes qui s’opposent à la construction d’un dépôt géologique en profondeur ont également pu s’adresser au conseil municipal de Dryden. Ces groupes ont eu l’occasion de faire part de leurs points de vue et de contrer certaines des réponses de la SGDN. Ce dialogue a donné à la SGDN l’occasion de répondre également aux préoccupations de ces groupes.
« La sûreté est la priorité absolue de la SGDN et une grande partie de ce qu’elle fait à cet égard comprend des recherches approfondies sur la géologie, les rayonnements, les conteneurs de stockage du combustible irradié, le transport sûr et sécuritaire et la sismologie. Même les conditions météorologiques dans la région hôte potentielle près d’Ignace sont étudiées en détail comme jamais auparavant », souligne Mme Morton. « Il était important pour nous de parler au conseil de Dryden, et à tous ceux et celles qui nous écoutent à la maison, de la sûreté de ce projet et du fait que notre priorité est de protéger les gens et l’environnement. »
À propos de la SGDN
La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif qui met en oeuvre le plan canadien de confinement et d’isolement sûrs du combustible nucléaire irradié dans un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.
Le plan canadien n’avancera que dans une région avec des hôtes informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble pour sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région d’Ignace et South Bruce, toutes deux en Ontario.