Aujourd’hui, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a publié une Politique sur la réconciliation, qui décrit comment l’organisation entend contribuer à la réconciliation. Par cette politique, la SGDN s’engage à promouvoir de manière respectueuse la participation tangible des peuples et des collectivités autochtones, à fournir une formation de sensibilisation sur la culture autochtone et la réconciliation aux membres de son personnel et à ses sous-traitants, et à publier annuellement un plan de mise en oeuvre en matière de réconciliation.
Cette politique s’appuie sur les engagements pris antérieurement et énoncés en 2018 dans la Déclaration sur la réconciliation de la SGDN, notamment de travailler en vue de co-créer avec les collectivités des Premières Nations et métisses un avenir commun fondé sur les droits, l’équité et le bien-être. Cette politique s’appuie également sur l’engagement pris par la SGDN de mettre en oeuvre, dans un esprit de collaboration, un plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié.
« Nous avons franchi l’étape suivante de notre cheminement en établissant une Politique sur la réconciliation, par laquelle nous nous engageons à élaborer chaque année un plan de mise en oeuvre en vertu duquel nous mesurerons nos progrès et en ferons état, a déclaré Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la SGDN. Il est important que les gestes que nous poserons dorénavant témoignent de l’engagement que nous avons pris de contribuer à cette importante conversation nationale. »
La politique a été officialisée et bénie au cours d’une cérémonie autochtone de l’aube célébrée à King City, en Ont. Ont participé à cette cérémonie les membres de l’équipe de direction, du Conseil d’administration et du Conseil des aînés et des jeunes de la SGDN.
La réconciliation est une conversation qui interpelle tous les membres du personnel de la SGDN et qui incite plusieurs d’entre eux et elles à poser des gestes personnels. « La réconciliation est importante parce que la vie de générations d’Autochtones a été rendue plus difficile par certaines pages de notre histoire commune. Je souhaite prendre part à une intervention respectueuse, aimante et constructive, qui contribuera à guérir la relation entretenue par le Canada avec les peuples autochtones », a indiqué Chantal Medri, scientifique principale à la SGDN, méditant sur l’expérience de formation qu’elle a récemment vécue au sujet de la réconciliation.
« Que ce soit à l’échelle individuelle ou à celle de l’entreprise, nous devons accorder au point de vue autochtone une place de choix et le même respect que nous accordons à tous les autres points de vue exprimés à la table. Je suis fière de diriger une organisation qui tient à évoluer et qui est résolue à contribuer à la réconciliation dans tout ce que nous faisons », a ajouté Mme Swami.