Une rencontre scientifique organisée à l’installation d’essais de sûreté de la SGDN a permis à des chercheurs travaillant sur différents aspects du projet de la GAP de mettre en commun les résultats de leurs recherches respectives.
Fin de février, 51 chercheurs de cinq universités et des scientifiques de la SGDN se sont réunis à l’installation pour échanger sur leurs contributions respectives à la mise en œuvre du plan de gestion du combustible nucléaire irradié canadien. La journée comprenait des visites, des exposés et des séances de présentation d’affiches réalisées par des étudiants.
« C’était très intéressant de découvrir ce que les autres chercheurs font parce que nous travaillons chacun de notre côté sur un élément particulier du projet. C’est bien pour nous de prendre du recul et d’avoir une vue d’ensemble », souligne Magdalena Krol, une professeure adjointe en génie civil de l’Université York qui a participé à l’événement.
Mme Krol et son équipe emploient des techniques de modélisation physique de pointe pour évaluer quels effets la migration du sulfure à travers la roche et l’argile pourrait avoir sur les conteneurs de combustible irradié au bout de plusieurs millions d’années.
Des chercheurs de l’Université Western, de l’Université de Waterloo, de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario et de l’Université de Toronto, qui examinent d’autres aspects de la prévention de la corrosion, étaient également présents.
« C’était formidable de voir converger plusieurs avenues de recherche », ajoute Peter Keech, qui est responsable du système de barrières ouvragées à la SGDN. « Les échanges multilatéraux sont très importants, compte tenu du grand nombre de facettes que comporte ce projet. »