La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a publié une Déclaration sur l’eau qui souligne à quel point la protection de l’eau est essentielle pour le plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié.
Depuis notre création en 2002, la collaboration avec les collectivités a toujours été au coeur de la planification de la SGDN. Au fil de discussions tenues avec les Canadiens et les peuples autochtones, la SGDN a identifié un thème commun parmi les questions que nous avons reçues, à savoir la manière dont le projet protégera l’eau. Parmi les divers moyens que nous avons utilisés pour souligner l’importance de ce travail, nous avons décidé de publier une Déclaration sur l’eau, qui explique que la raison d’être même du plan de gestion du combustible nucléaire irradié est de protéger les gens et l’environnement, y compris l’eau.
« La terre, les arbres, le sol, l’air, les cours d’eau, les humains, les lacs, les poissons, les oiseaux et les animaux font tous partie du cycle de l’eau. Certains écosystèmes, comme les zones humides, agissent comme des filtres à eau à une large échelle environnementale », a indiqué Joanne Jacyk, directrice du site d’Ignace et coprésidente du groupe de travail interne sur l’eau de la SGDN. « Tout ce que nous faisons à la SGDN vise la protection de l’eau. Au niveau macroscopique, il n’y a pas de distinction à faire. »
La Déclaration de la SGDN sur l’eau commence par la reconnaissance de plusieurs vérités importantes et se poursuit en énonçant l’engagement pris par la SGDN de protéger l’eau dans tous ses travaux, notamment en considérant comment l’agentivité de l’eau (depuis la surface jusqu’à une grande profondeur dans le sol) peut entrer en relation avec le dépôt géologique en profondeur canadien et la région environnante.
« Je pense que le mot agentivité est important parce qu’il reconnaît l’eau comme un être, comme une source de sagesse que nous devons écouter », a souligné Jessica Perritt, responsable du savoir autochtone et de la réconciliation et coprésidente du groupe de travail interne sur l’eau de la SGDN. « Il est important que nous élevions et amplifiions sa voix, d’une manière qui corresponde à l’importance qu’elle a ici, sur notre Mère la Terre.
Au cours de l’élaboration de notre déclaration, nous nous sommes fortement appuyés sur un processus de co-création pour orienter notre langage sur l’eau. Nous avons bénéficié pour ce faire des conseils du groupe de travail interne sur l’eau de la SGDN, des détenteurs du savoir autochtone, du Conseil consultatif et du Conseil des aînés et des jeunes, ainsi que d’examens menés par des Autochtones.
« La Déclaration sur l’eau met en relief l’importance de l’environnement et de l’eau, mais réitère aussi l’engagement de la SGDN de travailler avec les peuples autochtones et de veiller à ce que le point de vue des Autochtones soit intégré à notre réflexion et à la conception de nos programmes », a déclaré Bob Watts, vice-président des relations avec les Autochtones et des programmes stratégiques à la SGDN. « Selon la définition qu’en donne la Commission de vérité et réconciliation, la réconciliation est un processus continu qui vise à établir et à maintenir des relations respectueuses. Les efforts de collaboration et de co-création déployés pour élaborer cette déclaration n’étaient donc pas seulement axés sur la protection de l’eau, mais également sur la réconciliation et le savoir autochtone. »
La Déclaration de la SGDN sur l’eau est un document complémentaire à notre Énoncé de responsabilité environnementale. Elle est également ancrée dans la Politique sur la réconciliation (2019) de la SGDN, qui souligne l’importance de travailler avec les peuples autochtones, et dans notre Politique sur le savoir autochtone (2020), qui reconnaît que les peuples ne font qu’un avec notre mère la Terre.