Maintenant que l’année de notre 20e anniversaire est terminée, j’ai réfléchi à tout ce que la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) avait accompli en travaillant avec d’autres à la mise en oeuvre du plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié.
Un aspect clé qui m’est venu à l’esprit est que la collaboration honnête et transparente a toujours été au coeur de ce que nous faisons – nous nous sommes engagés à communiquer de manière ouverte et responsable, et à informer les gens sur la façon dont nous abordons notre travail et sur les raisons de nos décisions.
Rien de ce que nous avons accompli jusqu’à présent n’aurait été possible sans les personnes qui ont participé à ce processus. Depuis l’élaboration du plan canadien en dialogue avec des milliers de Canadiens et de peuples autochtones, jusqu’à notre collaboration continue avec les collectivités, les gouvernements, l’industrie, des organismes sans but lucratif, des établissements d’enseignement et des partenaires à l’étranger, nous avons toujours eu à coeur d’être un bon voisin et un bon partenaire pour les autres.
Nous avons certainement connu de beaux exemples de collaboration au cours du dernier trimestre. Je crois qu’il n’y a tout simplement pas de substitut aux échanges en personne. C’est pourquoi j’étais ravie d’organiser notre toute première Journée de l’industrie à notre Centre de découverte et de démonstration d’Oakville, récemment renommé et modernisé, où nous mettons à l’épreuve les technologies que nous développons et où nous organisons des visites pour aider les gens à découvrir notre travail. Nous avions initialement espéré organiser la Journée de l’industrie en mars 2020, mais en raison de la pandémie de COVID-19, nous avons dû modifier nos plans. Mais l’attente en a bien valu la peine.
Nous avons accueilli des professionnels de plusieurs secteurs de l’industrie pour qu’ils puissent voir de près le travail novateur que nous accomplissons grâce à notre équipe d’ingénieurs, de scientifiques, de spécialistes techniques et de partenaires de l’industrie de classe mondiale. Et nous avons reçu de formidables mots de soutien de la part d’intervenants comme Bill Walker, président et chef de la direction de l’Organization of Canadian Nuclear Industries, et John Gorman, président et chef de la direction de l’Association nucléaire canadienne.
Nous avons également tenu récemment notre cinquième atelier annuel sur le savoir autochtone et la science occidentale. Notre démarche de réconciliation et notre alignement sur le savoir autochtone sont des éléments essentiels de notre collaboration avec les peuples autochtones. Par conséquent, lors de ce dernier atelier, nous nous sommes concentrés sur la mise en oeuvre de nos engagements en matière de réconciliation.
L’atelier a été dirigé par un animateur autochtone et interprété par un scribe visuel autochtone. Il comprenait une cérémonie autochtone et les participants incluaient des détenteurs du savoir autochtone, des universitaires, des chercheurs et des scientifiques. Cette série récurrente d’ateliers continue d’être un forum où diverses voix peuvent se réunir et discuter de la façon dont le travail de la SGDN peut s’aligner sur ces deux systèmes de connaissances.
Et lors de la conférence des Nations Unies sur la biodiversité, nous avons eu l’occasion de présenter une autre façon de collaborer avec les peuples autochtones. La SGDN était fière d’être invitée à participer aux activités du pavillon canadien. Nous y avons présenté le Projet de conservation des chauves-souris indigènes sur lequel nous collaborons avec nos partenaires du Zoo de Toronto et de la Métis Nation of Ontario.
Dans le cadre de ce projet, nous recueillons, en collaboration avec des bénévoles métis, des données sur les chauves-souris qui feront progresser la stratégie nationale de rétablissement des populations de chauves-souris. Nous avons enregistré ensemble un volume important de données de haute qualité qui pourront être utilisées par la communauté plus large de la recherche scientifique et de la conservation pour mettre en oeuvre de solides mesures de conservation des chauves-souris.
La collaboration est essentielle quand il en vient à la protection des gens et de l’environnement pour des générations à venir. Nous ne pouvons et ne voulons pas faire ce travail sans vous, et je me réjouis à l’avance des possibilités de collaboration qui se présenteront au cours de l’année à venir.