Le 16 janvier 2018, la SGDN a achevé de forer son premier trou de sonde à proximité d’Ignace (voir vidéo). Ce forage avait pour objectif d’extraire des carottes rocheuses et d’accéder à la roche en profondeur en vue de mener des études supplémentaires.
L’étude des carottes rocheuses extraites lors de l’opération de forage ainsi que de la roche en profondeur constitue un volet du programme d’évaluation des sites et vise à mieux comprendre les caractéristiques de la roche présente sur un site de dépôt envisagé pour stocker le combustible nucléaire irradié canadien ou à proximité.
Les travaux de forage ont débuté le 6 novembre 2017 dans une formation rocheuse appelée le batholite de Revell, laquelle est située au sud de la route 17 à environ 35 kilomètres à l’ouest d’Ignace (entre Ignace et la Première nation ojibway de Wabigoon Lake). Ce secteur compte parmi plusieurs secteurs participant au processus de sélection d’un site
« L’achèvement du forage de notre premier trou de sonde effectué pour recueillir des échantillons rocheux initiaux et accéder aux conditions géologiques en profondeur marque un autre jalon déterminant dans notre mise en œuvre du plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié », indique M. Mahrez Ben Belfadhel, vice-président responsable de la sélection d’un site. « Je suis heureux de pouvoir dire que tous ceux qui ont participé à ce processus d’apprentissage ont travaillé et collaboré de façon exceptionnelle, particulièrement à Ignace et dans la Première nation ojibway de Wabigoon Lake, mais aussi dans d’autres collectivités des Premières nations et des Métis et municipalités. »
D’autres activités visant à analyser les carottes rocheuses et à explorer les profondeurs du trou de sonde sont en cours. Des spécialistes géoscientifiques, environnementaux, techniques et en sûreté des dépôts poursuivront leurs travaux en 2018 afin de terminer l’analyse du trou de sonde, d’interpréter les données et de faire part de leurs constatations.Diverses études ont également été entreprises à proximité d’autres collectivités ontariennes engagées dans le processus de sélection d’un site. Le site de prédilection doit comprendre une formation rocheuse propice et être situé dans un secteur associé à un hôte informé et consentant. La collaboration avec les gens de chaque secteur constitue par conséquent un élément clé du processus. Le projet n’ira de l’avant que dans le cadre d’un partenariat avec la collectivité qui a initialement exprimé son intérêt et avec les collectivités des Premières nations et des Métis et les municipalités du secteur environnant.
La SGDN prévoit pouvoir choisir d’ici approximativement 2024 un site de prédilection où elle mènera des études de caractérisation détaillée.