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Message de la présidente et chef de la direction : Un élan à célébrer

Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la Société de gestion des déchets nucléaires

December 1, 2023

Toronto, ON

Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la Société de gestion des déchets nucléaires

En cette fin d’année 2023, je me sens dynamisée par l’élan que le Canada a pris dans sa gestion des déchets nucléaires, un élan que, je l’espère, nous pourrons conserver vers l’atteinte de notre prochain grand jalon en 2024, soit la sélection d’un site pour le dépôt géologique en profondeur canadien. Rien qu’au cours des derniers mois, nous avons réalisé des progrès importants dans la mise en oeuvre du plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié ainsi que de nouvelles initiatives de gestion des déchets radioactifs — le tout grâce à notre engagement de favoriser constamment la collaboration et le travail en partenariat.

En octobre 2023, le gouvernement du Canada a approuvé les recommandations formulées par la SGDN dans la Stratégie intégrée pour les déchets radioactifs. Cette stratégie globale, la première du genre au Canada, a été éclairée par plus de deux années de concertation publique.

Ces progrès relatifs à la SIDR ont pu être réalisés grâce à l’expertise que notre organisation a acquise sur plus d’une vingtaine d’années de travaux de concertation publique et de mise en oeuvre du plan canadien de gestion du combustible nucléaire irradié. Et nous sommes maintenant impatients d’appliquer nos connaissances au nouveau volet de notre mandat, la gestion sûre des déchets de moyenne activité et des déchets de haute activité autres que le combustible.

Tout au long de la mise en oeuvre de ces deux plans, l’importance de protéger l’eau pour les générations à venir restera au coeur de nos actions. Et cet automne, pour bien affirmer cette promesse, nous avons fièrement partagé notre nouvelle déclaration sur l’eau. Celle-ci reflète l’engagement que nous partageons avec les Canadiens et les peuples autochtones de protéger notre eau, un but qui demeurera un élément essentiel de nos travaux au cours des prochaines décennies.

Comme je l’ai personnellement souligné cette année lors de la Conférence sur la gestion des déchets nucléaires, le déclassement et la restauration environnementale, nous continuerons de collaborer avec des partenaires de par le monde afin que nos travaux soient éclairés par leurs meilleures pratiques et qu’ils puissent s’inspirer des nôtres, pendant que nous traçons notre propre chemin vers la réalisation du plan canadien. En fait, au cours des six derniers mois seulement, nous avons accueilli plusieurs groupes qui sont venus de l’étranger visiter les régions hôtes potentielles et le Centre de découverte et de démonstration de la SGDN à Oakville, en Ont. À l’échelle internationale, un consensus scientifique s’est établi et un élan a été pris en faveur des approches de dépôts, et nous avons l’intention de suivre cette voie au cours des années à venir.

À l’échelle nationale, nous continuons de dialoguer avec les gens des régions hôtes potentielles, les autorités scientifiques et la communauté nucléaire, ainsi qu’à aligner nos travaux sur le savoir autochtone. Nous avons poursuivi notre partenariat avec l’Université de Guelph en matière de recherches sur l’ADN environnemental et ces recherches éclaireront les études sur la biodiversité et les mesures de protection de l’eau de la SGDN.

Plus tôt cette année, des experts de la SGDN ont également pris le temps de transmettre leurs connaissances et de répondre à des questions dans le cadre du Forum d’exploration nucléaire de South Bruce et de l’Événement d’exploration nucléaire du Nord-Ouest. Les rencontres comme celles-là sont essentielles pour que les résidents des régions hôtes potentielles puissent déterminer en toute connaissance de cause s’ils doivent consentir ou non à l’accueil du dépôt géologique en profondeur canadien près de chez eux.

Comme la demande en électricité continue de croître et que les investissements dans l’énergie nucléaire ont repris, notre engagement d’assurer la gestion à long terme sûre des déchets générés associés sera d’autant plus important à tenir. À l’approche de 2024, je sais que notre organisation continuera d’aider le Canada à assumer cette responsabilité et de le faire dans un esprit constant de collaboration.
À propos de la SGDN

Fondée en 2002, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre des déchets radioactifs de moyenne et de haute activité canadiens, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

La SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires.