Cet automne marque les 15 ans d'existence de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN).
Depuis sa création en 2002, la SGDN a mobilisé des milliers de Canadiens dans des centaines de collectivités, d'abord pour mettre au point le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié, puis pour le mettre en œuvre.
« Les Canadiens nous ont affirmé souhaiter que leur génération prenne des mesures en ce qui concerne le combustible nucléaire irradié de manière à éviter qu'il devienne un fardeau pour les générations futures. Je suis extrêmement fière de l'approche collaborative qu'emprunte la SGDN pour réaliser cet objectif », précise Laurie Swami, présidente et chef de la direction de l’organisation. « Grâce à la collaboration avec les individus des municipalités et des collectivités des Premières nations et des Métis, ainsi que les spécialistes canadiens et du monde entier, nous avons créé une véritable dynamique vers la mise en œuvre du plan canadien. »
Tout a commencé avec l'adoption de la Loi sur les déchets de combustible nucléaire au Canada. La Loi exigeait que les propriétaires de déchets de combustible nucléaire créent un organisme dont l'approche à l'égard des déchets de combustible nucléaire au Canada soit « globale, intégrée et efficiente». Peu de temps après, la SGDN a vu le jour.
Au cours des 15 années qui ont suivi, la SGDN a fait de remarquables progrès. Elle a travaillé de concert avec les Canadiens à l'élaboration du plan du Canada – appelé la Gestion adaptative progressive (GAP). Pendant trois ans, l'approche est née du dialogue entre le grand public, les Autochtones et les spécialistes. Le gouvernement fédéral l’a choisie en 2007 pour servir de plan pour le combustible nucléaire irradié au Canada.
La dernière étape technique de la GAP consiste à construire un dépôt géologique en profondeur pouvant contenir et isoler le combustible nucléaire irradié canadien. Le plan comprend également des étapes réalistes et gérables et sollicite l'engagement d'individus et de collectivités au cours de sa mise en œuvre.
Le processus de sélection d'un site instauré en 2010 visait à trouver un hôte informée et consentante pour le dépôt.
Après avoir manifesté leur intérêt pour en apprendre davantage, les 22 collectivités représentées par des responsables de chaque secteur ont commencé à collaborer avec les spécialistes de la SGDN pour s'investir dans un processus de plus en plus intensif de mobilisation et d'étude. Au fil du temps, le processus a permis d'éliminer conjointement et avec succès le nombre de régions à l'étude qui se limite désormais à une poignée. Un site privilégié sera établi à partir de ces quelques sites d'ici 2024.
Au fur et à mesure que le plan du Canada pour le combustible nucléaire irradié est mis en œuvre, certaines des étapes marquantes de l'approche de la SGDN comprennent l'acquisition de connaissances auprès d'aînés et de jeunes autochtones, la mobilisation des collectivités, la collaboration avec des experts techniques à l'échelle locale et internationale et la mise au point de percées techniques